L’automne est là, et le besoin de stocker un peu plus de calories pour affronter le froid à venir est un bon prétexte à la gourmandise !
Les livres de cuisine, dans les rayons des librairies font florès depuis quelques années…leurs couleurs attrayantes et leurs photos alléchantes font que je craque souvent pour l’une ou l’autre des parutions
Las ! Les recettes sont souvent décevantes, ingrédients et temps de cuisson approximatifs, il arrive aussi que les mêmes recettes se retrouvent, inchangées, dans plusieurs livres d’auteurs différents, comme j’en ai fait l’expérience
Ainsi je passe de longues heures dans ma cuisine à faire et à refaire afin de trouver ma propre recette, celle-ci a donc passée avec plein succès l’épreuve de mes goûteurs professionnels !
Ingrédients :
250 g. de beurre mou (175 g. peuvent convenir)
150 g.de sucre de canne
6 œufs
280 g.de farine
15 g. de levure
80 g. de raisins de Corinthe et de Smyrne
40 g. de zestes confits d’orange et citron
80 g. de noisettes concassées
1 verre à liqueur de rhum
Faire macérer les raisins secs et les fruits confits dans le rhum
Mélanger le beurre en pommade et le sucre avec un fouet à main
Ajouter au mélange 5 jaunes d’œuf et un œuf entier
Ajouter ensuite la moitié de la farine, les raisins secs, les noisettes concassées et le rhum, puis le reste de la farine, en essayant d’enrober les raisins de farine de façon qu’ils ne tombent pas au fond du moule
Ajouter enfin les blancs d’œuf battus en neige ferme
A ce stade, la pâte est compacte, incorporer les blancs en la soulevant délicatement avec le fouet à main
Verser dans un moule à cake
Le temps de cuisson est important, car c’est souvent là que se situe le problème dans les recettes de gâteaux
Pour un four électrique à chaleur tournante : 15 mn. à 200 ° puis 60 mn. à 150 °
Les ingrédients que j’utilise sont en majorité bio, la farine type 65 est donc plus dense que la farine blanche, mais elle donne un goût incomparable aux gâteaux
Les 15 g. de levure sont suffisants, en général les quantités de levure prescrites sont toujours trop importantes pour le poids de la farine
Les fruits confits du commerce habituel sont obtenus à partir d’écorce de pastèque colorée, les zestes d’orange et citron ne valent rien, il vaut mieux, dans ce cas, les acheter en boutiques bio
J’ai considérablement diminué la quantité de sucre initiale, généralement les pâtisseries sont noyées sous une abondance de sucre destinées à masquer la pauvreté des ingrédients mis en œuvre
Évidemment, ce cake, avec ses 250 g. de beurre, porte bien son nom de gâteau !
Mais en sachant qu’une petite tranche n’en comportera à peine que 15 g. il n’est pas dramatique de profiter de ce goûter, après une longue promenade par exemple
De toute façon, enveloppé dans un papier d’aluminium, il se conserve très bien et longtemps
Gâteau confectionné de nouveau en rentrant de voyage, prétexte à étrenner un joli plat en faïence de Rouen !
Additif de mai 2012 :
Faisant et refaisant ce cake régulièrement, j’estime que la quantité de beurre peut être diminuée sans dommage pour le goût, donc 175 g. au lieu des 250 g. initiaux, encore une bonne raison pour ne pas se priver !
J’imprime la recette et je la teste ce week end. Je suis entourée de gourmands !
Puissiez-vous avoir du succès avec vos gourmands !
jolies photos et cake à craquer !
A déguster avec une tasse de thé et en bonne compagnie 🙂
Merci encore pour votre blog si riche et intéressant !
[pour que les raisins et autres fruits tombent moins au fond du cake, les passer rapidement dans la farine avant de les incorporer à l’appareil est assez efficace]
Merci Manuela, en effet, c’est un truc que j’utilise à chaque fois, mais difficile de lutter contre la loi de la pesanteur !
Moi aussi j’imprime la recette en prévision du partage avec les gens du ping-pong à l’occasion des anniversaires communs du mois de septembre… 2013
les cakes me rappelle ma grand mère qui en avait toujours en réserve. Quand nous allions la voir, nous revenions chaque fois, avec un cake sous le bras.
Quand au beurre, il me reviens un souvenir. Ma grand mère avait un hôtel à Caux. Pendant la dernière guerre celui-ci avait été réquisitionné par le gouvernement pour loger les soldats Français réfugiés. Ma grand mère, quand elle pouvait obtenir du beurre, le gardait pour ses chères soldats, comme elle les appelait. la guerre terminée, nous allions voir un de ces soldats et sa famille en traversant le lac jusqu’à Evian. Ce monsieur parlait de ma gr. mère avec plus de tendresse que nous ne le faisions.
Comme quoi, un morceau de beurre…
Je comprends bien votre anecdote, dans ma famille picarde, on était pauvre mais pourtant on n’aurait jamais mangé notre pain blanc autrement que tartiné de beurre frais !
Autre temps, autre mœurs, le beurre et le pain blanc sont voués aux gémonies maintenant !
J’ai l’impression que c’est moi qui ai mordu dans ce cake ! Je reste sur ma faim !
J’essaierai d’y remédier lors de votre visite !
Chiche !
je pense sérieusement faire une petite virée du côté de Paris une de ces prochaines semaines.
Je dois amener des colliers chez Marie Monique pour ses prochaines expo. Ils seront aussi bien chez elle, que dans mes cartons.
Je serais toujours heureuse de vous y rencontrer pour de longs bavardages informels
un grand merci pour cette recette métissée, j’adore !
Merci Kris, j’espère que votre propre cake a répandu du bien être autour de vous
je reviens renoter la recette, en fait , je vais le faire maintenant et je vous en dirais des nouvelles !
Oui, j’attendrais avec patience le résultat de votre expérience !
je viens de terminer le dernier morceau,
plus parfumé deux jours après, le reste de rhum je suppose.
personnellement je suis surprise du résultat,
car jusque là , j’essayais toujours de limiter ou de remplacer le beurre…
et j’en ai mis 150gr, ce qui est exploit pour moi,
il pesait 600gr, et nous a fait deux jours,
ma fille aurait aimé qu’il y ait du chocolat,
et la prochaine fois, je mettrais des pépites de chocolat,
et elle l’aimera, j’en suis sure,
, on a aimé ;
comme je n’avais pas tous les ingrédients :
j’ai fait confire une pomme en petits dés, dans du beurre caramelisé…
(façon tatin) et je les ai mis , les dés de pommes,
au milieu du gateau , en remettant une couche de pate sur les pommes, voilà ;
et je dois dire que c’était facile et délicieux !
dans un moule en couronne, cela a cuit en 20 minutes,
à 200°, franchement rapide comme cuisson,
contrairement au cake, très épais ;
je le refairais, en changeant les fruits confits
cordialement
kris
Voilà une nouvelle recette à essayer, cela s’éloigne du cake bien beurré mais c’est néanmoins bien tentant ! Merci de votre participation !
Et moi, je l’ai fait !!! Les photos sont sur mon blog… Mais je voudrais mettre en lien le poste de ce cake. Impossible, c’est le poste dernier édité qui se montre.
Comment puis-je faire ? Je dois manquer une case.
De toutes manières je dirige les gens sur le poste Japon et sur la vignette qui indique votre blog.
mais pour la recette je désire que les gens *tombent directement sur votre poste cake.
L’histoire du pourquoi j’ai confectionné votre recette sur mon blog !!!
Chère Béatrice, il vous suffit de coller ce lien sur votre blog :
http://chambredescouleurs.com/12672
…et vos lecteurs arriveront directement sur la page en question
Cette recette a un certain succès on dirait !
Réponse en résonance avec votre réponse du 26 février, Il y a un tel choix de pain dans les rayons des boulangés et des super marchés, je dois dire que nous somme très gâtés. Pain aux olives, pains aux noix, pain au maïs, pain farine de pomme de terre et toute la gamme des farines bis, noire, blanches, toutes les céréales possibles. Car il y a encore du pain tout blanc par ici. Je me rappelle aussi que pendant la guerre, le pain blanc était un luxe. Je goûte à tous.
Aussi, nous avions des coupons de rationnement. J’étais très petite, la guerre finie, nous jouions *au magasin * avec les coupons devenus sans valeur.
Cela m’a fait tout bizarre d’en revoir au musée du pain, à Echallens, à quelques encablures de Lausanne. Souvenirs, souvenirs….
Retour au cake ! je n’avais pas de rhum sous la main, j’ai utilisé de la liqueur d’arandamos, une bouteille reçue lors des compétitions d’orpaillage, en Asturie, Espagne, c’est une des spécialités de la région.
L’idée des carrés de pommes de kris est sympa, je présume que l’on peu varier les ingrédients à l’infini.
Mes blanc d’oeufs ne voulaient pas monter, avec le fouet mécanique. Heureusement que j’ai une bonne bouteille d’huile de coude.
Ca y est, les visiteurs vont tomber directement sur votre poste du cake. Merci pour l’adresse. Où fallait-il la relever ?!
Quand au silicone, réponse sur mon blog… histoire de vous y faire retourner.
Ah ! Les pains ! sauf que s’ils ne sont pas bio donc chers, les farines de blé pleines de pesticides en plus des additifs autorisés ne font pas bon ménage avec la santé
Dorénavant, je fais mon pain moi même et je varie à l’infini les ingrédients
ma mère disait * il faut tourner 7 X sa langue dans sa bouche… J’aurais tourner 7 X ma puce…
Mais quand j’ai voulu relever l’adresse en bleue, celle-ci fuyait. Impossible de le faire en haut du poste. Là j’essaie et ça fonctionne . Les mystères de l’informatique me laisseront toujours pantoise. Cette fois je l’ai relevée sur mon poste du cake et ça *marche *, comme on dit ici dans un mauvais français.les visiteurs vont tomber sur votre recette. J’espère qu’ils vous laisseront des commentaires d’appréciation.
Ah ! Béatrice, je mesure ma chance de pouvoir toujours compter sur un Webmaster à la maison !
Je sais que cet article est très consulté, je remercierai avec plaisir les personnes qui me laissent leurs impressions
en regardant vos photos du musée de la vie romantique et des beaux intérieurs, dont je vous remercie, j’ai été retenu par l’attirante mise en scène de votre recette du cake aux raisins qui mérite de grands éloges, alors… encore toutes mes félicitations.
Merci beaucoup de votre appréciation mais je trouve que ma « mise en scène » est bien banale !
Par contre, le gâteau fait selon cette recette est vraiment délicieux ! A déguster avec un thé après des heures consacrées à l’aquarelle par exemple !
Bonjour,
Je voudrais tout d’abord vous dire que vous faites rêver la patcheuse amateur que je suis. Vos quilts sont un régal pour les yeux.
J’ai une question concernant ce cake que je voudrais essayer. Quelle levure utilisez-vous ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Merci Jacqueline de me donner si courtoisement vos impressions sur mon travail
Pour le cake, j’utilise de la levure à gâteaux achetée dans les magasins bio car elle ne contient pas de phosphate, une cuillerée 1/2 à café suffit pour 250 g de farine
Dans les recettes de pâtisserie il est presque toujours préconisé d’ajouter un sachet entier de levure ce qui est une aberration à mon sens !
Seigneur que votre blog est reposant, plein de « zénitude »….d’où vous vient ce calme, cette sérénité, cette déférence?
Je cherchais des tissus japonais et j’arrive vers vous…..Plaisir de vous lire, de vous deviner. Je vais m’appliquer à faire mes cakes avec plus d’attentions, aux ingrédients d’abord et au contenant ensuite car ces moules siliconés ne m’ont jamais plû mais à part des moules cartonnés, je ne voyais pas quoi rechercher…
Chez moi aussi, le mari coupe généreusement les tranches de cake…!
Eh ! Bien, chère Nikita que vous êtes donc perspicace ! Merci pour tous ces éloges !
Pour les moules à cake, j’utilise aussi les moules en bois de peuplier, c’est plus « écolo » que le silicone