Voyage de printemps à Kyôto
Japon – Printemps 2014 – Kyôto – Heian Jingû
autre articles : I | II | III | IV
Balade dans le quartier Est de Kyôto vers le sanctuaire Heian Jingû (ou temple shinto inspiré de l’époque Heian – 794-1185)
Promenade très matinale au départ de la station de métro Higashiyama ou Montagnes de l’Est, dont le nom seul situe ce quartier de Kyôto, pour profiter des berges encore calmes de la petite rivière Shirakawa dont le cours est dûment canalisé tout au long de son parcours au travers de la ville
Dès que l’eau, fleuve, rivière ou canal traverse une ville, un charme indéfinissable opère…
…l’observation des maisons du bord de l’eau, les ponts et les passerelles augmentent l’attrait de la flânerie
Comme la visite du sanctuaire shinto et de ses jardins promettait d’être longue, il nous a été impossible de résister à nous munir d’un en-cas acheté sur le chemin
Justement, au détour du chemin, nous avons trouvé, tout à fait par hasard ! une petite fabrique de différents gâteaux traditionnels élaborés sur une base de riz mochi, une variété de riz blanc, fourré d’Azuki, une pâte de haricots rouges sucrée
Ce fabricant possède d’ailleurs une jolie boutique dans le quartier de Gion pour commercialiser ses gâteaux, mais la rusticité de la vente proposée à l’entrée de la fabrique nous a enchantés !
Même si le chemin en ligne droite épargne les touristes des fatigues excessives, les petits détours souvent négligés valent souvent la peine de s’égarer quelque peu…
…surtout quand, sur le parcours, la floraison des cerisiers en est exubérante
Il est fort agréable de marcher le long des berges, de franchir la rivière sur de fragiles passerelles afin de s’assurer qu’au delà de la fraîcheur cristalline de l’eau peu profonde, l’autre côté ne présente pas une vue encore plus belle !
Promenade calme appréciée des riverains dont les habitations disparaissaient sous l’abondance d’un printemps à l’évanescente blancheur
Des maisons anciennes au style composite où le bois vieilli s’accommode bien de murs blanchis traditionnellement à la chaux ont la particularité d’être à la fois magasin et habitation
Nous arrivons en vue de Heian Jingu
Une promenade en bateau sur la rivière nous a beaucoup tentés mais devant la longue file d’attente due à l’afflux des touristes en ce printemps radieux, nous avons dû renoncer, le temps gagné sera dévolu de façon plus satisfaisante à la visite proche des jardins
Juste après avoir franchi le Keiryu bashi, le grand pont rouge, un imposant Torii construit en 1929 sous l’ère Shôwa, nous domine du haut de ses 24 mètres de béton armé laqué de rouge
Le grandiose portail signale que le parcours amenant à l’entrée du sanctuaire se situe en terre sacrée
La suite de l’article sera placée sous le signe du rouge éclatant !
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Japon – Printemps 2014 – Kyôto – Heian Jingû :
IHeian Jingû – I –
II Heian Jingû – II –
III Les jardins du Heian Jingû – III –
IV Autour de Heian Jingû – IV
que c’est beau………..
on sent la sérénité……….
merci
Merci de me lire si attentivement…j’espère que vous apprécierez la suite de la visite de ce sanctuaire vraiment impressionnant!
Quand les cerisiers en fleurs ont en fond le ciel bleu, c’est merveilleux ! Et toujours ta prose nous accompagne pour cette belle balade…
Merci !
Ah oui, chère Katell, ce fut une belle journée…Le lendemain un vent aigre soufflant des montagnes nous a glacés jusqu’aux os ! Ce printemps au Japon oscilla entre ces deux extrêmes mais les cerisiers étaient bien beaux !
quel plaisir de vous retrouver Marie-Claude pour cette promenade
merci et à bientôt
Merci Ella de votre patience à me suivre ! Ma période d’indolence vient de prendre fin !
je vous lis avec grand plaisir et quand je peux je relis certains articles . Avec vous je voyage et apprends et aussi je change ma façon d’envisager les evenements . merci chere inconnue pour cet apport
cordialement
michele
Michèle, quel plaisir de recevoir un tel écho à mes petits articles !
Par mes pérégrinations en terre lointaine, je continuerai donc à vous emmener en voyage !
Nous voici repartis pour un beau voyage. J’attends la suite en rouge avec impatience.
Bonne soirée !
Je suis heureuse d’échanger de nouveau avec vous Catherine ! La visite va se poursuivre…
Bonjour Marie Claude ! c’est une joie de vous retrouver et de mettre à nouveau mes pas dans les vôtres.Kyôto, vile mythique pour moi, et les images que vous nous offrez ne peuvent qu’alimenter mes rêves…Qu’elle est jolie cette claire rivière, avec ces vieilles maisons de bois et ces cerisiers en fleurs sur les berges.Vous avez bien raison: un cours d’eau en ville ajoute beaucoup de charme , comme une respiration, un lien avec l’extérieur, un remède contre l’oppression du « trop »- de bâtiments, de gens, d’agitation.
Un rappel aussi d’un monde plus libre, même si l’eau est canalisée …
Mille mercis de nous rappeler tout cela et bien plus encore.
Amitiés de Françoise
Merci beaucoup Françoise ; ma période de lassitude et d’hésitations à poursuivre ce blog ayant pris fin, je suis ravie de renouer le dialogue avec les personnes me faisant le plaisir de me suivre aussi fidèlement que vous, chère Françoise !
Si Kyôto, ancienne capitale, est désespérément laide et bruyante et ne présente aucun charme en tant que ville moderne, (cf. ma première photo !) elle ménage heureusement bien des surprises ! Il suffit de se perdre dans quelques vieux quartiers et surtout dans les jardins des temples et autres sanctuaires qui sont heureusement innombrables ! Là, il est possible de retrouver le Japon tel qu’on le rêve !
Et comme j’ai une fâcheuse tendance à verser dans le passéisme, c’est évidemment cet aspect là que j’essaie de montrer avec le plus de bonheur !
Beaucoup d’autres villes japonaises au passé moins prestigieux gardent pourtant encore des quartiers anciens qui n’ont pas à rougir de la comparaison, ce sera l’objet d’autres articles à venir…