Nantes – Salon « Pour l’amour du fil » – Avril 2018 – VI –
L’association « Trésors, patrimoine et étoffes à Marseille » ayant pour but l’étude et la valorisation de costumes anciens, exposa dans le thème du Salon « On dirait de Sud » des tenues complètes féminines dans lesquelles les Indiennes provençales étaient mises à l’honneur
La jupe de l’élégante aux motifs floraux entrelacés est inspirée par une indienne, le casaquin est en soie et la coiffe dite « la coquette » en mousseline brodée des Indes s’orne d’une dentelle de Valencienne
La jupe piquée de la bastidane est une indienne dite « Petit jardinier buisson à fleurs », la coiffe de mousseline est dite « battant l’œil »
Le casaquin est aussi une indienne imitant les soieries turques
La jeune femme de l’époque Empire est vêtue d’une robe en indienne à fond jaune avec un mouchoir de cou en gaze brodée au point de Beauvais
Le fond de la coiffe en lin fin s’agrémente d’un volant de mousseline bordé d’une dentelle au fuseau
La jupe piquée de la bouquetière est une indienne à fond jaune dont les motifs polychromes en imitation des tissages moghols sont dits « bâtons rompus », son caraco est aussi une indienne à dessins de chevrons ainsi que celle qui, imprimée à la planche, orne son mouchoir de cou
Le tablier est une indienne marron tandis que la petite cape dite « de visite » est également une indienne dite « ramoneur » du répertoire d’Oberkampf imprimée à Jouy, aux fleurs multicolores sur un fond indigo
La jupe piquée et le caraco de la poissonnière sont des indiennes dites « ramoneur » ou « bonnes herbes », le mouchoir de cou à carreaux violets fut imprimé à Rouen tandis que le tablier de travail en cotonnine (chaîne de coton, trame de lin) recycle une voile de bateau
De petites fleurs à dominante rouge sur fond indigo parsèment la jupe piquée en indienne de la marchande d’oranges, tandis que le caraco en indienne imprimée de branches de corail dite « bâtons rompus » s’impose par d’imposantes manches gigot taillées dans le biais
Un mouchoir de cou en indienne imprimé à la planche s’ornemente de fleurs des Indes polychromes sur fond indigo, la coiffe dite « à la frégate » est en organdi et dentelle de Valencienne
La jupe de deuil en indienne à fond beige parsemée de fleurs de lys noires d’une jeune femme royaliste s’accompagne d’un tablier en étamine noire ornée de boteh brochés et d’un caraco en indienne imprimée au rouleau de cuivre de fins vermicules imitant la mousse et les lichens
Le mouchoir de cou en coton blanc imprimé à la planche comporte une frise noire de petites fleurs et la coiffe de deuil au ruban de soie noire est en mousseline des Indes brodée au point de Beauvais
La robe de l’artisane en indienne émaillée de petits bouquets de roses et de myosotis sur fond manganèse cache la jupe de dessous en indienne sur fond blanc au semis de roses et de boteh
Le mouchoir de cou imprimé à la planche de motifs floraux roses et rouges s’accompagne d’une coiffe à deux longs pans de dentelles de Valencienne et de Malines
Des courtepointes piquées des XVIIIe et XIXe siècles s’afficheront dans le prochain article
NB – Suite à la réflexion de l’Association en commentaire ci-dessous
L’Association « Trésors, patrimoine et étoffes à Marseille »
8 bis Chemin de la Baume Loubière
Château-Gombert 13013 Marseille
édite un opuscule dont sont tirées les légendes illustrant mes photos
Je précise en outre que les photos sur ce salon grand public étaient autorisées
Pour soutenir cette association j’ai acheté leur publication
je vous signale qu’il existe un catalogue d’exposition que nous vendons, et qu’il y a un ISBN qui le protège ainsi que les photos. Donc je vais demander à mes collègues de l’association, ce qu’ils en pensent la présidente MJF
Les photos des costumes provençaux ont été prises pendant l’exposition à Nantes puisqu’elles étaient autorisées
J’ai photographié comme beaucoup de visiteurs ! Et nombre de photos sont parues sur différents blogs donc je ne suis pas une exception !
Par contre j’ai mentionné le nom de votre association sur mon blog ce qui n’est pas le cas d’autres reportages !
J’ajoute que j’ai pris la peine sur le Salon d’acheter le catalogue pour contribuer au soutien de votre association