Les cerisiers venant du Japon sont particulièrement nombreux à Paris et dans ses environs, dans des endroits prestigieux bien sûr mais je préfère ceux qui ne se poussent pas du col et dévoilent leur beauté au détour de la ville…
Les pluies de pétales arrivent à transformer pour un moment éphémère le trajet obligé et d’habitude assez triste dans des endroits maussades…
… Et aussi inattendus que dans une cour d’hôpital…
Les branches croulent jusque sur la souche sous les opulentes fleurs roses…
… Fleurs aux multiples pétales semblables à de gros pompons…
…qui essaient de se faire passer pour des pivoines…
…ou même pour les fleurs en papier crépon chères à nos doigts d’enfants…
…et snobent un peu leurs modestes cousines aux fleurs simples et plus discrètes…
…se protégeant du vent décoiffeur sous leurs branches protectrices
Les citadins passent et ne voient rien, peu d’entre-eux distraient leur souci quotidien d’un moment de contemplation …en nous voyant la tête levée avec un sourire béat d’admiration, on nous regarde soit avec commisération soit avec un étonnement dubitatif !
merci pour ces images magnifiques
Françoise
oui oui, nos pompons sont tout a fait comme ca en ce moment a Sendai !
A Paris, ils doivent deja avoir disparu….
Oui, c’est vrai déjà envolés les pompons roses ! Le printemps parisien a été plus précoce qu’ à Sendai…mais les cerisiers au Japon sont irremplaçables !
Ah oui, je ne savais pas qu’il y avait des cerisiers japonais à Paris. Il faudra y penser au printemps prochain. Moins loin que le Japon. Et pourtant réaliserais-je le rêve d’aller au japon un printemps. J’ai encore tant de rêves à réaliser… et pourtant, je ne peux pas me plaindre, j’ai déjà réalisé bien des rêves de voyages. J’espère rester en santé très longtemps pour… pour… pour… voyager seule.
Les fleurs en papier crépon me rappelle l’école des Arts et Métiers où j’ai appris mon métier de décoratrice. Ces fleurs en papier étaient très populaire en ce temps-lâ.