Salon « Pour l’amour du fil » 2013

Voyage à Nantes – I –

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Par une fin d’avril enfin très printanière, nouveau voyage à Nantes à l’occasion du Salon « Pour l’amour du fil » organisé par Quiltmania

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Pommiers d’ornement sur l’avenue proche de la Cité des congrès

Nantes et sa Cité des Congrès dont le parvis avait été recouvert pour l’occasion de pièces tricotées sensées apporter un aspect plus attrayant au mobilier urbain !

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Idée drôle, saugrenue ou ringarde ?

Dès l’entrée, les boutiques de l’espace commercial étaient prises d’assaut par une foule de femmes rieuses mais empressées, la liste des courses en main, de se procurer les dernières nouveautés dont tout le monde a déjà parlé

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La boutique « Tieta Patch » proposait des « Kits pour tout faire » comme un bon résumé du Salon !

Comme dans tout salon de loisirs créatifs, la création tant vantée se résumait à un choix de kits en tout genre pour confectionner des multitudes de sacs, des accessoires en patchwork pour lesquels on cherche en vain l’utilité à défaut de joliesse, et les habituels « embellissements » boutons, perles et autres galons pour faire d’un ouvrage basique et simplet un petit bijou pour la décoration de la maison

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Multiples propositions de petits ouvrages naïfs dans une veine Country illusoire

De stand en stand, de belles laines à tricoter originales, beaucoup de tissus du style « reproduction de tissus américains anciens » si dispendieux au vu de leur piètre qualité, sans compter les tissus annoncés comme « japonais » mais se résumant le plus souvent aux étoffes de couleurs neutres indispensables aux ouvrages Kawaï à la mode

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Indispensables éléments pour la création

La boutique Neelam de Toulouse vendait des tissus indiens imprimés aux tampons de motifs traditionnels teints avec des pigments naturels, le dégorgement prévisible de couleurs si intenses m’a fait hésiter et finalement renoncer à mon achat …

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Sur le stand Oakshott, la référence à la provenance indienne des étoffes était curieusement absente

…au profit d’autres textiles indiens, des unis somptueux de la boutique anglaise Oakshott, en coton mercerisé tissé à la main, dont le toucher très doux et les nuances de couleur chatoyantes me plaisent beaucoup

Quelques quilts anciens vendus par des boutiques américaines d’antiquité s’affichaient sur quelques murs ici et là…

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Amish Bars – Lancaster County – Vers 1890 – Collection de Mary Koval Quilts

…un quilt amish au quilting d’une perfection assez incroyable…

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Le bleu a viré au gris mais le rouge est resté éclatant – Collection de Mary Koval Quilts

…et un quilt ancien qui avait dû être somptueux avec des bandes d’entre-deux à l’imprimé très original mais dont il ne restait qu’une partie découpée ayant servi de traversin !

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Pillow Shame Star + Cresent Moon – Vers 1840 – Collection de Mary Koval Quilts

Un autre quilt ancien confectionné de losanges de soies et de velours dont les coutures un peu lâches trahissaient les méfaits du temps, restait une fête pour le regard

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Tumbling blocks – Vers 1890 – Soies et velours – Collection de Labors of Love Quilts

Comme les cubes s’affranchissent souvent du respect des valeurs clair-foncé, l’ensemble n’est pas très lisible mais le chatoiement de l’ouvrage, ce jour-là, pour qui aime les quilts en soie, était vraiment irrésistible

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Détail – Nombre de losanges sont constitués de plusieurs petites chutes dans les mêmes tons – Collection de Labors of Love Quilts

Délaissant l’espace restauration impersonnel du Centre des congrès, nous avons profité du temps splendide sur Nantes pour nous aérer en pique-niquant près du canal

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Au bord du canal Saint-Félix

Assis près de l’herbe verte où se faufilaient des petits lézards cherchant les pierres brûlantes de soleil, nous avons rêvé vaguement envahis par une douce torpeur aux bateaux de plaisance …

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Les premiers iris d’eau au bord du canal

…mais enfin, la dînette terminée, il fallait bien reprendre le dur labeur des arpenteurs d’exposition !

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Di Ford – Quilt dans le style hollandais

Les artistes invitées n’étaient pas des inconnues puisque la revue Quiltmania avait déjà dévoilé leur travail tout au long de ses récentes publications…

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Détail – La bordure est une adaptation hollandaise d’un chintz ancien

…ainsi pour l’Australienne Di Ford dont j’étais vraiment curieuse d’admirer en détail ses quilts « à l’ancienne »

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Di Ford – Sampler Wedding

Bien qu’on la qualifie d’artiste, il est quand même difficile de parler de création puisque l’auteur trouve sa veine dans les copies d’ouvrages anciens bien connus, et leur emprunte les patrons, les motifs, les blocs et les bordures qu’elle adapte dans de nouvelles compositions

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Détail du quilting machine

Même si le travail technique, aussi parfait soit-il, ne peut remplacer une vraie création, il est indéniable que les coutures à la main sont parfaites et que le quilting sur machine Long Arm, exécutée par une complice, est très virtuose

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Di Ford – Jane Austeen Quilt derrière le lit, Route 66 sur le mur de droite et Rotherfields Greys sur le lit

Mais toutefois, ce ne sont pas juste des copies conformes et impersonnelles comme on a trop tendance à les révérer, Di Ford sait y projeter son amour pour les beaux ouvrages du passé, le charme agit en réveillant en nous la nostalgie de prendre enfin son temps et de l’imiter !

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Di Ford – Drayton Hall

La variété des tissus mise en œuvre dans ces ouvrages est absolument fascinante, que des reproduction de textiles anciens, propres à faire naître beaucoup d’envies de se constituer une nouvelle collection de tissus !

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Di Ford – Phebe – Détail

Sauf que leur quête s’avère vraiment ruineuse, à moins d’avoir la chance d’être propriétaire d’une boutique de patchwork ! Ce qui était le cas de Di Ford en Australie, ai-je compris

Les expositions d’autres quilteuses n’en finissaient pas de revisiter le passé, du bon travail d’ouvrière qui ne suscite pas d’émotion, avec cette fâcheuse impression que leurs quilts sont surtout chargés de servir de catalogue de vente pour les tissus de leur dernière collection

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Petra Prins – Un des nombreux quilts « inspirés » du style des hollandais anciens en chintz

Kaffe Fasset et son comparse habituel planchaient cette fois sur des tapisseries à l’aiguille, prouvant peut être que le tricot est en perte de vitesse, et se prêtaient, comme d’habitude, au jeu de la photographie en compagnie d’admiratrices enchantées !

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Kaffe Fasset – Détails de quilts récents

Toujours beaucoup d’invention et de fantaisie même si leurs quilts essentiellement décoratifs ne touchent que peu la sensibilité…

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Détail de « Facettes »

…Juste un bon emploi des tissus pour le plaisir des yeux, sans les frissons ou la poésie qui vous laissent bouleversée quand on voit enfin un quilt éminemment personnel

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Kaffe Fasset – Donuts à rayures

Le clou du Salon, annoncé en fanfare, devait être l’exposition du vrai « Dear Jane », quilt devenu mythique et pour la copie duquel toute quilteuse débutante rêve d’obtenir son bâton de maréchal !

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Exposition d’une centaine de « Baby Jane » répliques plus ou moins fidèles du célèbre ouvrage

Las, le musée américain dans le Vermont n’est pas prêteur, et les admiratrices du chef d’œuvre ont dû se contenter de ses multiples répliques… avec variations suivant l’imagination de chaque quilteuse

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Bernadette Daue – Belgique – Un « Baby Jane » qui sort du commun

Je n’aurais jamais imaginé, quand j’ai été entraînée par amitié à reproduire ce quilt il y a déjà 15 ans, cet engouement extraordinaire pour une œuvre du passé, ce qui ne laisse pas de me déconcerter

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Catherine Houyvet – Premier prix du concours

Quelques œuvres du concours organisé par Quiltmania « Videz vos armoires et vos tiroirs » ont reçu leurs récompenses…

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Martine Griffon – « Exubérance mammaire » – Ou l’humour (?) d’un recyclage de lingerie avec collection de strings – 5 ème prix

…Je ne me risquerais pas à commenter le bien-fondé des prix, à la place du jury j’aurais été bien embarrassée de décerner un palmarès

L’exposition sur les « Boro » qui m’a laissée dubitative sera l’objet du prochain article

Autres articles antérieurs :

Salon 2009

Salon 2011

Note importante :

Je reçois ce 1 er mai une note de Mme Griffon, auteur du quilt « Exubérance mammaire » me précisant que son ouvrage ne contient pas de strings mais uniquement des pièces de soutien-gorge

Il faut donc penser que les visiteurs, au vu de leurs exclamations divertissantes, ont tous été victimes d’un fâcheux égarement
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Voyage à Nantes – autres articles :

Salon « Pour l’amour du fil » – Avril 2013
Salon « Pour l’amour du fil » – Avril 2013 – Collection japonaise de « Boro »
Salon « Pour l’amour du fil » – Avril 2013 – Tissus japonais « Shijira »
Printemps 2013 – Suite et fin


Exposition « Pour l’amour du fil » – 2009
« Pour l’amour du fil » – 2011

38 réflexions sur « Salon « Pour l’amour du fil » 2013 »

  1. Merci pour ce reportage… pour la première fois je n’y suis pas allé car j’étais à Londres depuis 10 jours et je suis heureux de découvrir les impressions sur le salon à travers les blogs et le votre en particulier.

  2. Marie-Claude, ton regard est toujours intéressant car tu ne cherches jamais à caresser dans le sens du poil !
    Je suis ravie que tu aies acheté ces tissus OAKSHOTT que j’envisage d’acheter, ils sont très utilisés par des quilteuses britanniques qui n’en disent que du bien. J’attends donc ton verdict ! Ils me semblent très doux et lumineux, plus structurés que des tissus unis lambda. En quelle largeur sont-ils ?
    En revanche, je ne connais pas Neelam. Ils ont été lancés par l’ex-présidente de France-Patchwork Marie-Francine Flattard, ai-je lu sur leur site. Le monde est petit ! Je vérifierai s’ils ont une boutique à Toulouse.

    Les Abeilles butinantes à Nantes ont été très heureuses de te rencontrer !
    A bientôt à St-jean-de-Luz !

    • Vers la fin de la journée, il est très agréable de visiter l’espace commercial, on a le temps de voir enfin ce qui sort de l’ordinaire comme les tissus Oakshott que je ne connaissais pas, d’où l’intérêt de se rendre quelquefois dans les Salons de loisirs créatifs ! Les tissus mesurent 110 cm de large et coûtent 15 € le mètre, plus abordable que les tissus patch qui frisent les 21 € le mètre quand même
      Les tissus Neelam sont vraiment tentants, mais comme ils sont difficiles à marier avec d’autres textiles, les petits panneaux en kits sont la meilleure solution pour qui a besoin d’être prise par la main, mais j’ai pu remarquer que le style ethnique n’est pas exactement ce que recherchaient les visiteuses ce jour-là
      Chère Katell, à St Jean de Luz j’espère bien voir tout un essaim !

    • Bonjour Quilteuse for ever
      Je me permets de relever une erreur de personne de votre part. Vous confondez Marie Francine Brochard qui a été présidente de France Patchwork avant Catherine Bonte et Francine Flattard qui a fondé et anime « les enfants de Pondypatch » et « Quilt en Sud »
      Ravie de savoir que vous venez à St Jean de luz, vous pourrez ainsi rencontrer Francine FLATTARD et découvrir Neelam à l’espace commerçant.
      Et on se rencontrera peut être!
      bien cordialement

      • A Martine Grall :
        Un grand merci pour cette rectification, effectivement importante ! Mais où avais-je la tête ce jour-là ?…
        Je viendrai voir ces tissus indiens qui peuvent sans doute s’intégrer dans des quilts. Pouvez-vous me dire si les couleurs tiennent au lavage ? C’est l’inquiétude constante avec les tissus artisanaux, par ailleurs si tentants…
        Katell

  3. Chère Marie Claude.
    C’est rigolo de recevoir à la maison, directement vos publications.
    je me posais aussi la question, à Ste Marie aux Mines * sur quel critère* le jury se base-t-il pour accorder les prix.
    Quand à la vraie créativité, ce n’est vraiment pas donné à tout le monde ! Le plus important est que les gens s’éclatent ! Quand à les exposer comme œuvres d’art, c’est une autre question. Peut-être n’y aurait-il pas assez de travaux à exposer.
    Quand aux œuvres de Kaffe Fasset, chaque fois, je suis déçue. C’est devenue une industrie. les quilts sont réalisés par des petites mains qui ne sont que les exécutantes. Ses quilts manquent d’âme. de la routine quoi.Je préfère de loin, les années où je l’ai découvert, au temps où il s’inspirait des objets du V and A de Londres. Créait des tricots fabuleux. Maintenant il exploite un truc ! je vous ai déjà raconté comment j’ai été amenée à découvrir l’expo au V and A et comment j’ai découvert que le gilet que j’avais tricoté sur un modèle d’un catalogue de Jagger knitting, était un modèle de Kaffe Fasset.

    je dois remettre mon voyage à Paris. J’ai obtenu deux *niches* dans la boutique du Château de Vullierens pour exposer mes colliers. je veux les suivre de prêt. J’espère que j’en vendrais…

    • Chère Béatrice, je connais des créatrices, seulement elles ne sont pas prêtes à vendre leur âme au diable pour pouvoir exposer ! Le microcosme du patchwork n’est pas le monde idyllique que l’on se complait à vanter et après quelques années de pratique, il faut être bien naïve pour garder des illusions
      Il était très amusant d’observer Kaffe Fasset aux prises avec ses admiratrices énamourées, oserai-je avancer l’image d’un coq au milieu d’un poulailler ?
      Mais toutefois, il y a plus d’imagination dans cet homme là que dans beaucoup de « créatrices de merdouilles » réunies !

      Béatrice, vos colliers sont toujours magnifiques, je souhaite que vous rencontriez des acheteurs qui sauront les apprécier

  4. Merci pour ce reportage une fois de plus … et qui pose les bonnes questions, l’air de rien !
    Sur Käffe Fassett je voudrais dire une anecdote ..nous étions en 1998 et mon mari m’a offert à Noël un livre le premier de Käffe sur ses quilts en me disant : « tiens en voilà « une » qui fait des choses un peu comme toi »; je savais que Kaffe était un homme, et ça m’a bien fait rire. Je partage l’avis de Béatrice, je préférais ses quilts du début … qui comportaient beaucoup d’étoffes récupérées. Si on crée des tissus en vue d’un ouvrage on n’est déjà plus tout à fait dans l’essence du patchwork tel que je l’aime . (on a le droit de penser le contraire!) mais c’est toujours un coloriste hors pair à mes yeux.même si justement devant ses quilts actuels il m’arrive de penser
    ..qu’il fait des gammes au sens musical. .. avant c’était des symphonies de couleurs, vous saisirez …la nuance, je n’en doute pas !. Quant aux concours j’invite à lire ce que j’en dis sur mon site rubrique Articles , fondé sur l’expérience et la connaissance de deux personnes qui ont été membres de jury et m’ont raconté les coulisses. Et à y réfléchir …aucun critère ne permet de juger si une œuvre vaut plus qu’une autre qualitativement car le qualitatif par essence ne se mesure pas. Il serait plus intéressant de trouver des analyses de quilts comme en en trouve de tableaux .. . On voit cela dans certains livres américains ou anglais et c’est passionnant, c’est un tout autre regard que celui d’un club de couture …

    • Ah ! sais-tu Jacqueline, qu’à mon corps défendant, j’ai assisté « en direct » à la sélection des ouvrages du concours ? et les délibérations étaient fortes d’enseignement !

  5. bonjour,
    je tombe sur votre reportage en cherchant un blog qui veuille bien parler du fameux dear jane qui m’avait donné un temps envie de me déplacer si loin! et bien je n’ai rien raté car si la vue d’une centaine de dear jane est fascinante, je crois que la réalisation d’une copie ou d’une interprétation est surtout intéressante pour celle qui le fait à cause de tout ce que chacune y met d’ardeur, de sentiments de souvenirs…mais en voir 100 ne m’aurait pas poussé au déplacement (coup de pub de quiltmania ou vrai projet de faire voyager le dear jane, je reste partagée!)
    quand au reste du reportage, merci merci d’enfin avoir un avis personnel sur le salon, car maintenant que je me suis éloignée de ces salons (non pas choix au départ) je me dit souvent que je ne rate pas tant, sauf l’enthousiasme qui nous saisit inévitablement a retour et les contacts avec d autres « bricoleuses ».
    en effet je fais peut-être partie des blasées depuis que je n’ai plus le temps…
    Marie
    finalement je crois que je préfère les commentaires aux photos seulement!

    • Merci de me donner votre opinion que je ne suis pas loin de partager !
      Quel intérêt de rédiger des articles pour me joindre au consensus général ? J’écris ce que j’aime …ou pas ! Je constate, avec satisfaction, que beaucoup de mes lecteurs exercent aussi leur faculté de penser !

      Je suis allée au Salon pour voir surtout les « Boro » qui seront l’objet de mon prochain article, évidemment la venue annoncée du fameux « Dear Jane » m’avait intriguée car je sais que les musées américains ne prêtent pas facilement leur trésors textiles, au contraire des antiquaires, quant au coup de pub, je ne me prononcerais pas…
      Un Salon organisé par la revue Quiltmania ne peut être que du marketing, toutes les « artistes » présentes ont un livre (ou des tissus) à vendre, cela ne me dérange pas, c’est dans l’ordre des choses encore ne faut-il pas être dupe de l’alibi artistique mis en avant
      Et puis visiter les Salons, c’est aussi faire des découvertes de textiles originaux, sans compter les rencontres heureuses avec des amies qui n’habitent pas votre ville, enfin c’est aussi un prétexte pour voyager « autour » du Salon et Nantes est une ville toujours à redécouvrir

  6. Bonjour Marie-Claude,
    J’ai terminé la lecture de votre article en riant de bon coeur !
    En ce qui concerne Kaffe Fasset, mon premier contact avec son travail a été un livre sur la tapisserie au point qui reste pour moi un ovni magnifique dans ce domaine.
    Comme Jacqueline, je trouve moi aussi que c’est un coloriste hors pair et ne fait pas du Kaffe Fasset qui veut, même avec les tissus ad hoc. Et effectivement, je trouve toujours dommage la démarche d’utiliser des tissus « faits pour ». Je peux cependant comprendre que l’agencement « créatif » ne soit pas à la portée de tout le monde.
    Sur ces considérations qui peuvent devenir très polémiques, je vous remercie encore pour mon début de journée plein de joie !
    Amitiés.

    • Merci Catherine, je vois que le consensus autour de Kaffe Fasset est général, cet homme « touche à tout » est un artiste qui a apporté du sang neuf et un grain de folie réjouissant dans des activités de loisirs qui tombaient dans le poussiéreux…mais aussi comme homme d’affaires hors pair il sait très bien monnayer son talent ! Mais après tout, nous vivons dans une époque où l’art est devenu un produit de consommation, et un produit se répète à l’infini…Et moi je n’aime que les œuvres uniques !

  7. la chambre des couleurs
    bonjour
    désolée pour mon message un peu sec suite à votre commentaire
    je suis ravie que vous ayez choisi de publier la photo de mon travail qui ne vous a pas laissée indifférente
    j’ai beaucoup aimé l’expo des dear jane,celle d’anne woringer et les boros
    pour les stands c’est oakshot qui a capté toute mon attention
    je viens de parcourir votre site avec beaucoup d’interet, en particulier votre réflexion sur le rapport du patchwork avec l’art
    je pratique peu internet mais désormais je consulterai votre blog régulièrement
    martine (exubérance mammaire)

    • Martine, contrairement aux personnes qui se sont dites choquées ou indignées, j’ai cherché dans votre ouvrage, qui se distinguait des autres c’est vrai, le message « signifiant » que vous vouliez faire passer …J’ai conclu que l’humour seul vous avait guidé …L’ambiguïté des formes appliquées offertes aux regards était manifeste et autour de moi personne ne s’y est trompé…Votre précision rendra notre vision plus conforme à votre dessein
      Les échanges incisifs sont quelquefois bien constructifs et je suis ravie de vous compter dorénavant parmi mes lecteurs

  8. Bonjour Marie Claude,
    Un petit mot sur ce salon que je visite en votre compagnie: je crains de ne pas aimer du tout ces quilts « copie d »ancien »que l’on y voit.j’ai sûrement tort, mais je les trouve ennuyeux et trop »présents » si l’on peut dire, par l’accumulation des motifs, des couleurs, des formes, je ne sais.Il doit être fatigant de vivre en leur compagnie.Rien à voir avec ce que vous faites, pensé, équilibré, sobre, et personnel.Je ne voudrais cependant faire de peine à personne, n’étant pas du tout une spécialiste.Et je pense comme une de vos lectrices que l’exécution de ces modèles si compliqués et techniques doit procurer du plaisir, de la fierté.Et donc, tant mieux.
    Un mot aussi sur Kaffe Fassett, dont je continue à aimer le travail, même si, je suis d’accord, il a été quelque peu affadi par la célébrité.Je me rappelle mon enthousiasme quand j’ai découvert, il y a vingt ans (ou plus?) ses tricots, si joyeux et pleins de
    fantaisie,et ses tapisseries mirobolantes.Résultat: toute une collection de coussins au petit point dans le salon !J’ai passé de bien bons moments, avec mon canevas et mes écheveaux de laine.Et combien de bons moments aussi à feuilleter ses livres, en particulier celui intitulé « Glorious Inspiration ».J’ai passé l’âge des délires de fan, mais quand même: merci Monsieur Fassett!
    Amitiés de Françoise.

    • La quilteuse que je suis, chère Françoise, est surtout séduite par la variété des tissus qui composent ces quilts « à l’ancienne », sûrement par goût de la collection !
      J’ai toujours eu la velléité de m’en inspirer mais je ne suis jamais passe à l’acte, sûrement pour les raisons que vous voulez bien me reconnaître !
      Le plaisir de la belle ouvrage est gratifiant, je n’en disconviens pas et je l’ai expérimenté sur la confection d’un « Dear Jane » en son temps mais enfin c’est quand même restrictif, et on ne me fera jamais croire que la technique vaut la création, et c’est ce qui me chagrine dans ce genre d’expositions

      « Glorious Inspiration » a été un de mes livres de chevet pendant longtemps et c’est pourquoi je garde aussi une espèce de reconnaissance pour le Grand Homme ! Dont je n’ai pas la photo dédicacée, rassurez-vous !

  9. En fait technique et création , c’est aussi admirable quand il y a perfection dans l’une et possibilité d’émouvoir dans l’autre.On peut être élu par la perfection d’ailleurs… Simplement on n’admire pas les mêmes compétences, c’est tout ! La perfection technique n’est d’ailleurs pas réservée à la reproduction d’anciens, je connais des artistes on va dire d’art textile contemporain pour faire vite pour qui elle est nécessaire. D’ailleurs tout est à mon avis dans le mot « nécessaire » au sens d’une exigence qu’on a soi-même et qui peut-être ne signifiera rien dans un autre type ou style de création qui vaudra autrement. Si le fond et la forme n’ont pas parties liées on reste dans l’apparence. Beaucoup s’en satisfont . Après aimer ou pas , c’est autre chose. Ce qui est dommageable quand on expose c’est de tout confondre, l’exploit purement technique et la composition personnelle. Celles qui essaient de créer par elles-mêmes partent forcément désavantagées, le public dans l’ignorance s’extasiera toujours sur la merveilleux assemblage parfaitement cousu-quilté mais où la signataire n’aura pas mis grand chose de plus que son savoir-faire. Lequel est admirable peut-être, mais c’est une manière où le « faire » n’a rien voir avec les risques qu’on prend à composer par soi-même.

    • Oui, Jacqueline, ta réflexion est tout à fait juste mais je n’évoquais en l’occurrence que mon ressenti sur les ouvrages exposés au Salon
      Les quilts exposés étaient des décalques, plus ou moins fidèles, d’œuvres du passé, sans mentions d’emprunt et les remarques enthousiastes et élogieuses des visiteurs sur l’incomparable technique des « artistes », m’ont laissée songeuse surtout devant le manque absolu d’intérêt quand je laissais filtrer le mot de création
      Que peuvent « Celles qui essaient de créer par elle-mêmes » et qui voudraient être prise au sérieux par d’autres instances que celles du monde étriqué du patch, quand on constate qu’à Brouage, par exemple, on n’expose à la satisfaction générale que des copies ? Bien exécutées certes…
      Des expositions qui ne regrouperaient que des copies de peintres célèbres et qui « tourneraient » un peu partout, cela existe ?
      Combien tes articles « Questions de vocabulaire », chère Jacqueline, sont plus que jamais d’actualité !

  10. Merci pour cet article qui change un peu du « tout est beau, tout est joli ». Un de mes patchworks était exposé pour le concours « Récup ». Je ne me suis pas rendue au salon, mais au vu des photos j’ai été assez déçu par leur présentation : très serrée (profusion, l’oeil s’y perd !)et mal éclairée. Le mien s’est retrouvé avec quelques autres dans une petite pièce annexe sans éclairage supplémentaire, donc assez sombre. Un visiteur avec qui j’ai pu échangé m’a même dit qu’il ne savait à quel expo appartenait les quilts de cette pièce !!! Bref cela ne donne pas très envie de se faire exposer sur ce genre de salon. Dans des expos locales, certes avec un nombre de visiteurs moins importants, les quilts sont mis bien plus en valeur, les visiteurs peuvent prendre le temps de se poser devant chaque et d’aimer ou pas ce qui s’en dégage. Une expo doit-être une flânerie, j’ai l’expression que sur des salons de ce type on est plus dans la course à tout voir.

    Les reproduction d’ancien comme Di Ford ou autre flatte l’oeil car il y en a beaucoup… beaucoup de tissus, de motifs, de quilting…

    J’aime les quilts anciens, d’ailleurs j’ai commencé un Dear Jane, cela me permet de faire des pauses entre différents projets et de coudre de petits blocs à la main me détend. Cependant je ne me verrai pas faire uniquement cela, cela ne me permettrait pas de faire travailler suffisamment mon imagination et ma créativité.

    • Je peux comprendre votre amertume, choisir d’exposer dans un Salon commercial où le tapis rouge est seulement déroulé pour les « Grands Artistes » dont on a organisé soigneusement la publicité, c’est frustrant
      Dans les expositions locales, à côté des innombrables copies généralement fort bien exécutées, il faut espérer que votre créativité sera reconnue… En général, les visiteurs n’ont aucun moyen de savoir si les œuvres admirées sont originales où si elles sont issues du dernier magazine à la mode…ce qui en fin de compte n’a aucune importance puisque presque tout le monde confond technique et création
      Quand on veut vraiment s’exprimer, quand il devient impérieux de mettre dans son œuvre ses sentiments et ses émotions, comme vous y aspirez, il faut travailler, à mon sens, sans viser l’exposition

  11. Bonjour Marie Claude,
    Je viens de lire avec beaucoup d’intérêt le dialogue qui précède et les réflexions sur technique et création.Cette lecture me rappelle ce que j’ai ressenti en visitant au Louvre l’exposition « De l’Allemagne « .On y voit dans la première salle les tableaux de certains Nazaréens, comme ils s’intitulaient, et je n’en croyais pas mes yeux: de la peinture du 15ème, du 16ème siècle, dans les années 1800 ? Entre autres un pseudo Raphaël.Oh, c’était bien peint mais franchement laid car absolument vide.Voilà ce que je ressens aussi à la vue de ces quilts copies d’ancien: c’est à la fois trop plein, et vide.
    PS: j’ai lu aussi des articles de Jacqueline sur son blog, très enrichissants , même si un peu difficiles pour moi parfois.

    • Françoise, en général, j’aime les Nazaréens un peu moins que les Pré-Raphaëlites toutefois, mais j’ai beaucoup aimé le dessin préparatoire « Italia et Germania de Overbeck (le tableau avait été exposé il y a quelques années au Musée de la Vie Romantique) c’est à mon sens une interprétation inspirée de l’art ancien si admiré par les Romantiques allemands qui se démarque justement des copies de Raphaël
      En effet, la vacuité de ces pastiches « raphaëliques » sautaient aux yeux immédiatement, j’ai pensé aussi à Ingres mais celui-ci était bien plus subtil !
      Je me suis amusée à écouter les commentaires de certains visiteurs, ceux qui ne manquent jamais d’exposer tout haut leur ignorance, et tiens…comme c’est curieux…

  12. Je vous trouve bien sévère sur la créativité des exposants de ce salon : bien sûr, certains se contentent de réinterprêter des quilts anciens (mais « l’art » n’est-il pas une éternelle réapropriation et réinterprétation de l’éxistant?) cependant vous ne mentionnez pas anne Worringer par exemple qui exposait son travail de recherche de teinture et de formes qui m’a paru très original (mais je ne suis qu’une quilteuse naive et émotive qui se fait avoir dans les grandes largeurs par le rouleau compresseur du marketing que vous dénoncez).
    Je crois que le but de ce salon de Nantes a été atteint, ne vous en déplaise : donner un peu de rêve et d’évasion à toutes ces personnes que le patchwork aide à vivre et qui savent encore s’émouvoir devant un quilt. En conclusion, faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.

    • Oui Sophie, l’art est toujours une réinterprétation, on ne créé pas sans référence aux devanciers, mais justement je fais la différence entre interprétation et copie sans imagination
      Quand Rubens copiait littéralement Titien, quand Delacroix copiait Rubens, on distinguait à chaque fois la « patte » de l’artiste dans sa copie… référence pédante, j’en conviens, au commentaire précédent de Françoise !
      Qu’un Salon commercial puisse procurer des émotions, du rêve et de l’évasion, je n’en disconviens pas, reste que chacun y vient avec ses références artistiques, et mon article ne visait qu’à retranscrire mes propres sentiments…
      Que vous ne les partagiez pas est votre totale liberté, je n’oblige quiconque à être de mon avis ni à parcourir ce blog qui n’est pas destiné, vous l’avez remarqué, à servir de relais complaisant à toutes les manifestations de loisirs créatifs
      L’apophtegme imparable de votre conclusion m’a bien amusée car si je reconnais que les ouvrages exposés avaient bien été faits sérieusement, où en était l’esprit ?
      Si je me suis abstenue de parler du travail d’Anne Worringer, c’est que je ne connais pas suffisamment sa démarche ni les peintres et artistes contemporains dont elle s’inspire …
      Que cette quilteuse ait des admiratrices à qui elle explique sérieusement son travail ne me gêne en rien, il est vrai

  13. Je constate que vous avez mieux regardé les tableaux du Louvre que moi, ce qui ne m’étonne pas.Je crois que je n’avais pas l’ouverture d’esprit nécessaire, en tout cas ce jour-là.Je viens de regarder à nouveau ‘Italia und Germania’ sur google et je reste malgré tout sur ma première impression de mièvrerie, de ‘trop léché’, même si le message présente un intérêt .
    Combien les Pré-Raphaëlites paraissent originaux,audacieux, vigoureux, par comparaison.Mais vous avez raison: question de goût !

    • Je considère Italia und Germania » plus comme un symbole de mes amours artistiques qu’une grande œuvre ! Mais je ne la trouve pas si bien léchée que cela, vous êtes sévère, chère Françoise ! Le côté lisse de son exécution tente de refléter la pureté des âmes à laquelle aspirait les peintres de ce mouvement
      Cette première partie de l’exposition, je l’ai parcourue avec les lieders de Schubert et de Schumann en tête, ça « collait » tellement bien !
      Bien sûr c’était des œuvrettes à côté de Friedrich !
      Pour Friedrich, j’aurais voulu être seule dans la salle…Par quel mystère de petites toiles prétendument insignifiantes peuvent-elles vous bouleverser à ce point ?

  14. Pour Friedrich, nous sommes d’accord, ses tableaux sont fascinants, on y revient sans se lasser.Je me garderai bien d’essayer d’en dire davantage, de peur de proférer trop de sottises, j’en resterai donc à :j’aime ce peintre ,il me parle , il approfondit ma rêverie, il exprime ce que j’ai en moi de tristesse, de solitude.

  15. Bonjour Marie Claude,
    je regrette de n’avoir pu te rencontrer à Nantes, au moment de notre arrivée Callale venait de te croiser mais nous n’avons pu te retrouver. Ton reportage et tes commentaires font écho à certaines de mes impressions. Comme beaucoup nous voulions voir le Dear Jane original mais bien qu’affectionnant particulièrement les quilts anciens, ce quilt ne m’inspire pas particulièrement, j’avoue néanmoins une forte impression/fascination devant une telle succession de Dear Jane et une déception quand même du RDV manqué avec l’original.
    Contrairement à d’autres salons de loisirs créatifs Nantes se distingue par son espace d’expositions c’est là son intérêt …(mais cette année il est vrai que le concours était particulièrement maltraité..) J’aime beaucoup le travail de Petra Prins son livre est magnifique.
    Merci pour les explications sur les  » boros » elles nous des éléments de compréhension, nous avons été très déconcertées par cet étalage que nous avons perçu comme le témoignage d’un passé plutôt qu’une oeuvre d’art.
    Enfin j’affectionne particulièrement la boutique Europe Japan Links ou j’ai acheté tous les indigos dont je me sers actuellement pour le sampler que je suis en train de finir et merci de partager tes connaissances sur les textiles japonais. Il est vrai que je me suis demandée comment utiliser ces tissus à l’aspect froissé (dont j’ai déjà oublié le nom..) .
    A bientôt à Saint Jean de Luz , bien amicalement
    martine

    • Il est vrai que dans la foule du premier jour, j’ai joué au chassé-croisé avec des amies retrouvées et reperdues…
      Même si mon article est un tantinet critique, je ne regrette pas ma visite à Nantes où je venais, à vrai dire, surtout pour les « Boro »
      Je serais ravie de revoir une partie de la délégation à St Jean de Luz, et là pas question de se rater !

  16. je n’avais pas eu le temps de lire les commentaires du salon de Nantes sur ton blog et je suis un peu surprise de l’âpreté des commentaires mais chacun son ressenti, pas de souci. En revanche je n’accepte pas la mise en cause de notre bonne foi concernant la venue de Brenda Papadakis et du quilt original qu’elle nous avait promis d’apporter (vu le nombre de visiteurs qu’elle fait envoyer chaque année au musée du Vermont, je croyais – naïvement – qu’elle y avait des faveurs). Hors Brenda n’est pas venue car son mari a fait un infarctus 3 semaines avant le salon et elle- même s’est cassé le bras, rendant impossible son déplacement. Le mari de Brenda est décédé le 23 mai ce qui confirmait son état désespéré et effectivement j’ai été très déçue que sa parole ne soit pas respectée pour le quilt original qui devait être exposé à Nantes. Non tout ce que nous faisons chez Quiltmania n’est pas que du marketing et oui j’essaie de sélectionner le meilleur des quilts que j’ai la chance de voir dans le monde pour les apporter au salon. Il y a même des gens qui trouvent cela joli et ont éprouvé beaucoup de plaisir et d’émotion. Dans les temps actuels je suis fière de dire que je permets à 20 personnes chaque mois de toucher un salaire et oui pour cela il faut que je vende des livres mais je ne crois pas forcer qui que ce soit à les acheter. C’est bien de porter un regard critique sur toute chose et je suis d’accord avec certains points comme le concours qui n’était pas du tout mis en valeur par exemple mais tirer sur tout ce qui bouge et tout critiquer systématiquement me semble un peu limite.Pour ma défense je dirais que j’ai été un peu occupée à « réorganiser » la conférence de Brenda que ses fidèles amies ont assuré et c’était un moment très émouvant. Ne te blase pas Marie-Claude,je crois qu’il y en avait de l’émotion si j’en crois les dizaines de blogs qui on vu le salon d’un autre oeil et les centaines de messages adorables que nous avons reçus au bureau. La liberté de penser me semble fondamentale alors j’attends de lire ton article sur les boros, tu dois avoir beaucoup de choses à dire….j’ai été ravie de te voir à St Jean de Luz et regrette que tu ne m’en ai pas parlé.

    • Merci Carol de ton intervention, mais je dois préciser que j’essaie de modérer dans mes réponses les commentaires sévères ou remplis d’amertume que je reçois…
      Je n’ai jamais mis en doute ta bonne foi au sujet de la venue du « Dear Jane » et j’ai bien précisé que je ne me prononcerai pas ne connaissant ni les tenants ni les aboutissants de l’histoire
      Que les visiteurs aient apprécié le salon et les ouvrages exposés et en aient parlé sur leur blog avec émotion je n’en disconviens pas… Chacun voit à sa façon…Je n’ai donné que mon propre ressenti et je pense en avoir le droit et comme tu l’écris le liberté de penser est fondamentale
      Je ne dénigre pas systématiquement, j’ai apprécié l’expo de Di Ford par exemple, et si je n’aime pas j’essaie toujours d’expliquer pourquoi, la critique peut être constructive si on argumente et c’est ce que j’essaie de faire dans ce blog
      Je ne t’ai jamais demandé aucune faveur comme des invitations par exemple, le fait de payer mon entrée et d’acheter livres, tissu et matériel participe peut-être aussi à la bonne marche de l’entreprise « Quiltmania » non ?
      Quand tu as découvert avec surprise ma présence à Quilt en sud, expo que j’avais seulement annoncée sur mon blog, nous n’avons eu la possibilité que d’échanger quelques mots, le temps étant toujours compté dans le tourbillon de ta vie !
      Carol, ce modeste blog ne peut en aucun cas te porter préjudice, continue ce que tu sais si bien faire et à bientôt à Nantes l’année prochaine…si je suis toujours la bienvenue !

  17. j’ai déjeuné ce midi en lisant ton article sur les boros qui est excellent. Oui tu seras la bienvenue l’année prochaine au salon, non je n’ai aucune rancune contre ta plume bien affûtée. Tu as aussi contribué par tes traductions de nos livres japonais au succès de l’entreprise. Quant à Quilt en Sud, j’avais zappé dans ma tête préoccupée par un souci grave familial et j’ai débarqué pour une matinée avant de repartir au plus vite. Donc c’est vrai que ce fut rapide mais bon comme chaque fois. Tu sais que j’apprécie ton travail et au-delà, ta personne et je dois dire que toi, tu puisses penser que j’organise l’Amour du Fil comme plan marketing m’a blessée, j’y mets tant d’énergie alors c’est comme un enfant, ça fait mal quand on y touche! mais je suis d’accord qu’il y a des choses à rectifier…. sans rancune amitiés Carol

    • Carol, je pense que le fait de porter à bout de bras un Salon vers un succès indéniable comme tu le fais et le mot marketing qui le traduit n’a rien de honteux !
      Ce sont des mots qui recouvrent une certaine réalité dans notre monde contemporain, c’est tout
      Je n’ai jamais pratiqué la flagornerie et je suis désolée si ma sincérité heurte quelquefois des âmes sensibles mais c’est toujours sans méchanceté de ma part
      Si le microcosme du patchwork favorise les inimitiés, il peut aussi faire croître des amitiés durables comme la nôtre et c’est ce à quoi je tiens évidemment
      M C

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