Kyôto – Nijô jô – IV – Seiryû-en

Depuis Seiryû-en, le troisième jardin, nous n’abandonnons pas l’enceinte de Honmaru goten qui s’impose tout le long de la promenade

Dans Seiryû-en, les remparts toujours présents

Par des pierres alignées sur des tertres de mousse débute la visite du jardin

Les 7 pierres remarquables

Cette combinaison inédite de sept pierres est célèbre à Nijô jô, ce sont des roches ramassées vers l’aval de Kamogawa, le grande rivière qui traverse la ville de Kyôto

La pierre gris clair a la particularité de prendre une belle teinte rose en cas de pluie
La haie/barrière est dite de style « taureau couché » !

Sur le chemin, une halte nous a tenté pour prendre une tasse de thé et un petit gâteau pour 700 yens mais nous avions trop faim, à déjà 15 H passées, de nourriture plus substantielle !

Entrée de Waraku-an, entrée typique d’une maison de thé située dans un jardin

Un peu plus loin, un beau bâtiment hermétiquement clos nous a intrigués

C’est un restaurant de cuisine traditionnelle qui n’est en fait ouvert que sur réservation

Kôun-tei – Restaurant spécialisé en Kaiseki, repas pris après la cérémonie du thé

C’est une maison qui appartint à la famille Kadokawa, riche négociant de Kyôto à l’époque Edo

La maison et son petit jardin de style classique

Elle fut transférée à cet emplacement, dans ce jardin; avec plus de huit cent pierres données par la famille du commerçant

Ces roches venant de toutes les régions du Japon sont parsemées aux alentours de la maison

Jardin où ne manque ni le petit étang ni le pont !

Seiryu-en est un jardin aménagé en 1965 (Shôwa 40) faisant se côtoyer un jardin japonais et un un parc planté de gazon à l’occidental

Tôrô – Lanterne hexagonale de pierre, dite de style Kasuga (Temple de Nara aux 1000 lanternes)

Seiryu-en est planté de plus de 15 800 arbres de 142 espèces différentes

Contraste plaisant !

Il y a été recensé 85 sortes de Tsubaki, les camélias

Beaucoup de ginkgo aussi

Il était temps de dire adieu à Nijô jô …

Sous un ciel qui marqua cette journée automnale un rien maussade

Toutefois avant de partir, nous avons visité, dans l’enceinte du château, quelques stands proposant des produits de saison …

Les couleurs d’un bel automne

… tout en nous laissant charmer par la musique du Shamisen, instrument de musique à 3 cordes

Hiroaki Narita joueur de Tsugaru-jamisen, style de musique de Shamisen d’Aomori (au nord du Japon)

Il était grand temps de trouver un Ramen-ya, un restaurant de Ramen, le menu préféré de mon époux !

Shichi Fukujin Ramen « aux 7 dieux du bonheur »

Ce fut ici et c’était fort bon !

Ramen – Nouilles dans un bouillon de porc

Une fois restaurés, nous avons pris la peine afin de regagner notre logis, de parcourir quelques rues de Kyöto, ville qui manque singulièrement de charme

Heureusement quelques ilots de maisons anciennes subsistent malgré une construction galopante d’immeubles bien banals comme partout

Belle maison en bois dans une rue de Kyôto

Nous arrêtant dans quelques boutiques tout en admirant leurs vitrines …

Les kakis de l’automne

Toutes décorées sur le thème de l’automne

Ikebana au chrysanthèmes

Pour acheter quelques gâteaux aussi !

Gâteaux japonais traditionnels

Et le repas du soir composé de Sanma, car ce poisson est bien meilleur en automne !

Poisson au menu du soir !

Le prochain article suivra la route de Fushimi !

Donc à suivre …