De Aomori au Lac Biwa – Arrivée à Hikone

Voyage d’été à Hikone

Quittant Hachinohé, nous profitons du trajet en train qui longe les vertes rizières à perte de vue…Les régions centrales du Tohôku font partie du grenier à riz du Japon

Il est quasiment impossible au Japon de prendre le train sans se munir d’un « O Bento » un en-cas vendu dans toutes les gares et dans les trains, collations toujours différentes car proposant les spécialités des régions traversées

Artistiquement présenté, un Bento se savoure d’abord avec les yeux avant de le dévorer !

Riz sushi enveloppé dans des feuilles de bananier

Ces Bento, soigneusement présentés dans des boîtes en bois léger ou maintenant plus souvent en carton plastifié, forment un repas léger et très souvent délicieux

Le train à peine ébranlé, beaucoup de voyageurs commencent, dans le bruit caractéristique des emballages ôtés, à manger leur Bento sans plus attendre, il faut dire que cela reste un grand plaisir des voyages !

Sushis au maquereau mariné et au saumon

Nous arrivons à Hikone à 18 heures sous une chaleur moite et avec une température dépassant toujours les 30° et le temps d’arriver à l’hôtel, la nuit commence à tomber

CIMG-2649 Japon en été - De Aomori au Lac Biwa - Arrivée à Hikone

Japon – Hikone- Plaque d’égout aux 40 étoiles
Forme générale de tortue avec le feuillage de Tachibana, emblème du clan Ii

Au sortir de la gare, le chef de guerre, seigneur de Hikone, le redoutable  Naokatsu du clan des Î ou Ii (difficile en français, un Î prolongé) en tenue martiale nous accueille sur son ancien domaine

Ironie de l’histoire, son descendant, 18ème du nom, est un modeste employé aux archives de la ville

Le seigneur Ii, redoutable chef de guerre, et son casque à l’extraordinaire décoration, empruntée aux pinces du lucane

Hikone est une petite ville, qui a gardé un quartier ancien avec de belles maisons d’artisans en bois, mais la ville moderne que domine le château perché sur sa colline, est semblable à toutes les villes du Japon avec son inextricable réseau de fils électriques qui anime le ciel au-dessus des toits

Tendres couleurs pour les toits de tuiles

Hikone se niche sur la rive du Lac Biwa, le plus grand lac du Japon

De la fenêtre de l’hôtel, vue imprenable sur le fier château

La ville dut sa prospérité au contrôle qu’elle exerçait sur le transport lacustre, car dans le Japon historique, les voies d’eau facilitaient beaucoup les échanges commerciaux

Le château sur sa colline dominant la ville en contre-bas

La nuit tout à fait tombée, il nous a fallu rechercher un endroit pour nous restaurer, si possible avec de l’air climatisé, il faisait tellement chaud encore…

Petit restaurant typique, avec chaises hautes devant le bar et tatamis pour prendre les repas à l’aise

…Nous trouvâmes un petit restaurant fréquenté par les employés, les Salarymen du quartier, qui viennent pour boire et se détendre après leur journée de travail

Chirashi – Riz vinaigré recouvert de lamelles de poisson cru et de rubans d’omelette

Tout était fait maison et n’avait pas le goût « fabrication industrielle » de l’agro-alimentaire que l’on trouve de plus en plus fréquemment dans les grandes villes

Sukiyaki – Fines tranches de bœuf et légumes cuits dans une sauce au soja légèrement sucrée, servi très chaud

Hélas, il arrive de plus en plus souvent de mal manger au Japon, ce qui était extrêmement rare il y a encore une dizaines d’années, même dans les endroits touristiques

Tsukémono –  Petits légumes marinés dans le sel servis en accompagnement des repas, ici faits maison

Les mauvaises surprises nous ont été surtout réservées à Tokyo…Ce qui sera une autre histoire…