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Hase Kannon (Nom plus usité) – Deuxième partie
La montée sur la colline par des sentiers sinueux nous offrit des perspectives sur les toits recouverts de tuiles des bâtiments, vision éblouissante dans ce jour ensoleillé
Rien dans l’aménagement des jardins n’est laissé au hasard !
Même dans une ordonnance savante d’un sous-bois pour lui donner une apparence due à la seule nature !
Le cheminement dans le sous-bois s’effectue sur des pas de pierre disposés selon les courbes du sentier mais en respectant le regroupement classique de deux et trois pierres alternées
Des stèles sculptées de petites figures bouddhiques émergent par endroit d’une dense végétation printanière
Le haut de la colline est aussi peuplée d’une foule dense de Jizô Bosatsu…
… souvent reproductions à grande échelle d’un même modèle assez prosaïque
Quelques exceptions toutefois avec des figures plutôt attendrissantes !
Des lanternes toutes différentes intéressantes à observer ponctuent la montée
La cloche en bronze du temple figure parmi les trois plus anciennes de son espèce au Japon
Maintenant reléguée dans le musée, celle du clocher consiste en une réplique qui la remplace avantageusement !
Les jardins de Hase Dera sont célèbres pour leur diversité florale au fil des saisons
Se promener, admirer et profiter d’un beau printemps à Kamakura …
Le restaurant du temple propose des menus végétariens évidemment …
Les grands temples, dans leur enceinte, abritent toujours des boutiques de souvenirs, quelquefois des cafétérias ou encore des restaurants de cuisine monastique comme au Hase Dera
Se restaurer légèrement près de la baie vitrée du restaurant permet de profiter d’une vue panoramique sur la plage de Kamakura …
… en suivant les évolutions des milans noirs tournoyant à la recherche de leur pitance
Dans l’enceinte de Hase Dera, une grotte consacrée à Benzaiten est couverte, dans la roche, de sculptures en bas-reliefs exécutés dans les années 1960
Sarasvati, déesse hindoue de la connaissance dont l’iconographie bouddhique reprit la figure symbolique sous le nom de Benzaiten, mère des lettres et de la musique, souvent représentée avec un luth, est la figure principale du lieu
Reconnue comme déité de la fertilité, son culte est aussi associé à l’eau et plusieurs temples près de la mer lui sont consacrés ainsi qu’au Hase Dera, l’eau sourçant dans la grotte creusée au flanc de la colline
Contre une petite obole, les visiteurs écrivent au dos d’une minuscule figurine de Benten leur nom et leur souhait, et la dépose ensuite dans une anfractuosité de la roche
Nous quittâmes Hase Dera pour une promenade dans la ville et explorer d’autres lieux renommés…
Mais avant notre départ …une dernière visite dans un jardin, un peu excentré dans le temple, sera encore l’objet du prochain article …