Voyage à Nantes – Printemps 2013
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Le Salon est toujours un prétexte pour se promener dans la belle ville de Nantes, même si nous avons déjà profité de ses attraits auparavant en 2009 et en 2011
Balade dans le centre ville …Nous sommes bien à Nantes avec la mémoire de la biscuiterie LU comme emblème touristique
Nantes et le château des Ducs de Bretagne aux murs éblouissants de clarté en ce printemps nantais ensoleillé
Dans l’espace du château médiéval, la tour de la Couronne d’Or abrite deux loggias largement ouvertes sur l’extérieur…
…conçues pour la parade, elles affichent l’influence de la première Renaissance italienne dans leur raffiné décor de dentelle de pierre ouvragée
Le vieux fond médiéval français pointe encore le nez dans des détails naturalistes
Le château des ducs de Bretagne est un château fort entouré de puissantes murailles mais il abrite en son cœur un palais résidentiel fort élégant
La pierre de tuffeau des bords de Loire revêt le logis ducal formant un contraste saisissant avec les murailles vert de gris
Le soir venant, il était temps de prendre un repos bien mérité, la température clémente de ce jour là permettait de prendre le dîner en terrasse
Restaurant « le Fou du Roi » que nous privilégions pour sa vue imprenable sur le château !
La muraille du château maintes fois reconstruite, a été au cours des âges renforcée de tours massives pour la défense militaire de la capitale du duché de Bretagne, province fort convoitée par l’état royal centralisateur
La forteresse pourvue de ses bastions d’artillerie était baignée par un bras de la Loire qui lui servait de défense naturelle…
…le fleuve, lieu d’intenses activités d’échanges commerciaux, jusqu’aux année 1930, remplissait d’ailleurs les douves du château
A la nuit tombée, le château se pare de mystère…
L’éclairage nocturne et ses ombres projetées sur la muraille le transforme en un lieu fantastique
Le lendemain du Salon, nous résolûmes d’aller à la rencontre du riant printemps au parc floral de La Beaujoire
Ce lieu paysager contemporain créé, il y a une quarantaine d’années, le long du cours de l’Erdre, est renommé pour sa collection de magnolias…
…dont un début du printemps tardif les voyait déjà se dépouiller mélancoliquement
Grand parc paysager vallonné où la promenade ménage un calme parcours le long des prairies vertes qu’animent les plans d’eau d’une petite rivière
En cette fin avril, pas de fleurs pour animer tout ce vert, seuls quelques iris très précoces proclamaient en dépit de tout que le printemps était bien là !
Les verts mêlés aux bleus procuraient donc une rafraichissante promenade matinale
Le long du parc, la calme rivière Erdre est propice aux activités nautiques mais cette matinée paisible n’était dévolue qu’aux infatigables présences des oiseaux
Le ciel d’un bleu vibrant servait de décor aux opulents pompons des cerisiers roses rejetant dans la discrétion de bien modestes cerisiers blancs
Le retour en tramway nous ramenait vers le centre de Nantes et vers le dernier lieu mythique que nous n’avions pas encore exploré, la brasserie de La Cigale
Célèbre établissement classé Monument Historique pour son décor exubérant mais un tantinet envahissant !
Témoignage unique de la fin du XIXe siècle, où tous les éléments décoratifs accumulés se télescopent dans une frénésie ornementale très fin de siècle
Le décor est dû à un architecte et céramiste nantais Émile Libaudière qui, sûrement lassé de bâtir des établissements religieux, trouva ici un exutoire à son étude de la grammaire des styles décoratifs !
Les carreaux de faïence bleus et or servent d’écrins aux bas-reliefs de terre cuite, représentations symboliques ou réalistes des personnages célébrés à la Comédie
La bourgeoisie nantaise fréquentant le théâtre-opéra de la place Graslin avait l’habitude de finir les soirées dans la brasserie idéalement située juste à côté
Au début du XXe siècle, les artistes, peintres et romanciers en avaient fait aussi un lieu de rencontre, tradition qui se perpétue de nos jours comme lieu de tournage de cinéma
Après bien des vicissitudes, dont la transformation de l’établissement en self-service dans les années 1960, une complète rénovation a redonné à La Cigale le charme des grandes brasseries 1900
Un peu ébahis par le foisonnant décor, nous avons quand même profité de l’accueil stylé vraiment charmant, du raffinement de la présentation et bien sûr de la cuisine …
…ainsi que la courtoisie, appréciée au moment du dessert, de cafés gracieusement offerts !
Promenade nonchalante dans le vieux quartier moyenâgeux du Bouffay pour ses anciens hôtels particuliers…
…avant de quitter Nantes non sans aller encore une fois contempler dans la cathédrale le tombeau de François II dernier duc de Bretagne
Pour bénéficier d’une ultime leçon de sagesse…
Ce tombeau que je contemple toujours avec grand bonheur a été l’objet d’un article en 2011
L’œuvre de l’ymagier Michel Colombe
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