Une journée au Salon de l’agriculture à Paris

Aïda nous souhaite la bienvenue !

C’est le rendez-vous annuel des citadins dans « la plus grande ferme de France »

Citadins en mal de campagne (dont je suis !) s’extasiant sur les animaux bien propres, toilettés, peignés, animaux d’exposition priés de faire honneur à leurs propriétaires !

Les moutons, gros ballots de laine montés sur 4 pieds grêles, impassibles, nous laissent plonger la main jusqu’au poignet dans leur toison afin d’en évaluer l’épaisseur et la chaleur

La gent moutonnière et ses avantages

Le concours du plus beau bélier nous apprend que l’animal plus que moyen a une culotte de zouave !

Son train arrière au lieu de comporter une belle laine bien compacte ne présente que des …poils ! Misérables poils destinés à ne faire que des tapis !

Pauvres animaux déclassés aux noms d’impératifs économiques.

En piste ! Les jeux ne sont pas encore faits !

Un doute sur ma séduction ?

Ce n’est que dans ce genre de salon, que toutes les races de vaches peuplant les campagnes françaises peuvent rivaliser entre elles

La Salers à la tête couronnée d’une lyre

De la Salers, fière encornée à la claire Charolaise dont les mâles affichent allégrement la tonne et demie.

Un taureau de Salon placide …presque endormi

Les Savoyardes et leur tintinnabulantes cloches restent modestes en taille et poids, ce sont des sportives !

Gilet des vachers et robes des Savoyardes en cruelle harmonie !

Pas de foule auprès des enclos des cochons, comme si certain interdit religieux risquait de se voir enfreint juste par le regard !

Pas encore repus…

Le tendre spectacle d’une jeune mère allaitant sa progéniture n’a pas fini de nous attendrir…

Petits cochons roses deviendront grands…

Que de succulents jambonneaux en devenir !

Signe de bonne santé, dit-on

Le pavillon abritant les métiers de l’agriculture a fait le choix d’une présentation digne d’une psychologie enfantine, les stands bio, eux, affichent  essentiellement de la cosmétique à des prix fort peu raisonnables…

En voie de mimétisme ?

…alors que l’industrie agro-alimentaire se camoufle derrière les stands sensés proposer des produits artisanaux de pays européens (sandwichs à 7 euros quand même ! )

Peu de labels de qualité sur les spécialités proposées

La pâtisserie Kimuraya venant spécialement du Japon propose aux visiteurs de goûter sa spécialité de brioche fourrée à la pâte de haricots sucrés qu’elle voudrait bien commercialiser en France

« Le grand bonheur » est le nom choisi pour cette pâtisserie !

La dégustation est proposée avec un raffinement typiquement japonais

Élégante présentation pour un Salon

Sous la houlette d’une ravissante ambassadrice …

Comme dans tous ces grands salons populaires, des groupes folkloriques viennent distraire la foule, peu importe que les délirants  costumes soient en pur acrylique, les danses et les chants approximatifs, le visiteur fourbu y trouve un peu de répit…

Un improbable groupe d’un pays de l’ex-empire soviétique