Voyage en Auvergne – D’Aurillac à Murat – 2009
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Nous avons quitté Salers avec regret, en emportant quand même quelques souvenirs …
Notre jambon est celui suspendu au centre !
Image bucolique vue du haut des murailles de Salers au petit matin
Sur la route entre Salers et Aurillac, toujours beaucoup de vert et nos vaches bien-aimées
Comme une image d’enfance : la ferme, la barrière, l’arbre et la vache
Aurillac, et son musée des Beaux Arts expose un nombre impressionnant de tessons de poteries assez lassant à contempler, mais possède des tableaux de peintres locaux tel cet Eloy Chapsal, portraitiste aurillacien des élégantes de son temps
La dernière mode à Aurillac en 1835. Extravagante ?
Ou bien cette troublante figure de fiction, due à un peintre succombant à la mode de l’orientalisme du XIXe siècle
Henri Schlésinger – la femme à la mandoline
La spécialité fort connue d’Aurillac est bien sûr les fameux parapluies
Les magasins d’Aurillac sont bêtement modernes, celui-ci, à Salers, évoque bien le charme suranné d’un tel commerce.
Nostalgie…
En sortant d’Aurillac, les grands volcans comme le Puy Griou, le Puy Mary et le Plomb du Cantal nous ont accompagnés tout le long de la route jusqu’à Murat
Tours et tourelles du 16°siècle coiffées de lauzes
La ville médiévale de Murat étage ses maisons grises coiffées de lauzes sur le flanc d’une butte basaltique, survivance de l’activité volcanique d’antan
Armoiries martelées, porte murée n’enlèvent rien à la noblesse du lieu
Les ruelles avec leurs maisons aux frontons décorés d’armoiries, les fenêtres à meneaux, les tours d’angles et les statues protectrices souvent brisées ressemblent à toutes les vieilles villes auvergnates rescapées des guerres, des révolutions et des visées des urbanistes
Hélas, ici aussi, beaucoup de maisons fermées, de commerces en faillite donnent une impression désespérante d’abandon
Une tour, un rosier, il ne manque que le troubadour
Une petite halte pour acheter le fameux couteau auvergnat d’Aurillac, cadeau fort apprécié du destinataire !
Pourquoi pas » A l’âge du fer » ?
J’aime les fontaines de tous les styles et de toutes les époques, l’Auvergne privilégie particulièrement les lions pour cracher de l’eau, je les retrouve partout avec bonheur
Un lion tristement languide veille encore…
La plus heureuse surprise de notre voyage fut une chambres d’hôtes trouvée au hasard d’un guide dans un hameau aux environs de Murat
La ferme restaurée et aménagée en chambres d’hôtes
Joëlle, la propriétaire, aidée de son mari s’occupe à merveille de ses 4 chambres d’hôtes dans une vieille ferme entièrement rénovée où les beaux murs en pierre servent d’écrin à des objets amoureusement choisis
Les chambres, insonorisées, sont décorées avec beaucoup de goût, la nôtre était charmante dans le style campagne chic
La salle de bain aussi ravissante était d’une propreté impeccable
Fraîche, fleurie et douillette…comme un jardin de fleurs
La table d’hôtes est aussi remarquable, Joëlle fait toute la cuisine elle-même avec les récoltes de son jardin, le repas préparé était délicieux et généreux, la conversation enjouée et plaisante
Son mari, en guise de loisirs, travaille à la bonne marche de la maison et se révèle un hôte fort convivial
Notre hôtesse est passionnée de broderies, qu’elle pratique en experte, et de mercerie ancienne qu’elle chine avec passion
Non contente d’avoir un emploi du temps très chargé afin que tout soit impeccable, c’est son point d’honneur, elle a décidé maintenant d’organiser chez elle des cours de broderie
Que ne suis-je un tantinet voisine de cette belle région du Cantal ! Je prendrais beaucoup de plaisir à broder là en si bonne compagnie
Coiffes et dentelles anciennes chinées dans un raffinement extrême de chaque détail
Dans ce hameau, outre les fermes en activité consacrées à l’élevage des vaches de Salers, un ancien four à pain communal recouvert de lauzes et qui, au moment de certaines fêtes, retrouve son activité
Le four aux belles proportions
La grange du voisin et ses innombrables récompenses agricoles
Que des prix d’excellence, bravo !
La fierté du travail bien fait !
Au petit matin, nous quittons avec regret ce lieu si accueillant
Chambres d’hôtes de Joëlle et Denis Médard à Gaspard, 15300 La Chapelle d’Alagnon , 04 71 20 01 91
Si vous voulez passer un week-end agréable entre autres, c’est ouvert toute l’année sur réservation
La maison abritant les chambres d’hôtes et son jardin potager
Une petite observation à propos des chambres d’hôtes : j’ai entendu pendant cette soirée des histoires amères sur l’attitude de certains touristes se comportant comme des goujats; ce sont les mêmes que l’on retrouve d’ailleurs en tenue indécente dans les lieux de culte, dans les musées, qui gueulent dans les restaurants et les hôtels jusque tard dans la nuit, se rendant odieux en somme à tout le monde
En revanche, nous avons appris à nos dépens que toutes les chambres d’hôtes ne se ressemblent pas
Accueil renfrogné, lits défoncés, hygiène douteuse des sanitaires, économie de lumière et petit déjeuner innommable. Quand on arrive le soir, harassés, après avoir pris le soin de réserver, quelle déception !
C’est pourquoi « le bouche à oreille » est infiniment précieux pour éviter d’accorder une confiance aveugle aux guides touristiques
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10. Auvergne fin
Quelle délicieuse chambre d’hôtes ! Ce fut aussi sans doute pour toi une bonne surprise de pouvoir parler broderie un soir de balade auvergnate ! Adresse à diffuser…
Oui, la surprise fut bien agréable en effet …En plus de tout le reste ! Joëlle et son mari Denis sont vraiment des hôtes parfaits. C’est vraiment plus agréable que l’hôtel, mais je me suis rendu compte, ensuite, que cette adresse est rare parmi les chambres d’hôtes.