Les jours de canicule, les innombrables fontaines de Paris apportent une fraîcheur tentante bien qu’illusoire … |
Le XIX° siècle si prude a peuplé la capitale de statues fort dévêtues…
Évidemment, la mythologie était un bon prétexte pour dévoiler les charmes féminins…
Loin de ces statues académiques et consensuelles et pour tout dire assez insignifiantes, j’aime qu’ André Malraux ait su imposer sa volonté de disposer les statues de Maillol dans le jardin des Tuileries, à une époque où la plastique de ces figures féminines faisait polémique. |
Depuis, nos ministres de la Culture successifs ont permis d’enrichir le patrimoine de Paris de nombres d’oeuvres encore plus discutées…
Maillol, ayant beaucoup étudié les civilisations antiques dont celle de la Grèce archaïque, trouve son style dans le sillage de Bourdelle et Rodin, ses contemporains.
Ses corps féminins sensuels et épanouis aux volumes lisses et ronds d’une tranquillité imposante s’imposent naturellement dans les jardins rénovés du Carrousel avec les belles façades du Louvre comme toile de fond.
La gravité des visages pleins et les sourires énigmatiques sont inspirés de son modèle Dina Vierny, qui a contribué à fonder le musée Maillol pour préserver l’oeuvre de cet artiste bien méconnu encore.
Près du Louvre, quartier que je visite souvent et que j’aime toujours autant, de beaux alignements…