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A côté de la Tour dite japonaise, l’ensemble des bâtiments de style chinois est encore plus surprenant

Les constructions sont totalement européennes …dans le goût de l’Exposition Universelle parisienne de 1900

…Les matériaux et le gros-œuvre sont belges mais les décors sont des créations d’artistes parisiens

Cet ensemble exotique compte parmi les dernières grandes réalisations architecturales bruxelloises que le roi Léopold II finança à la fin de son règne au début du XXe siècle

Le pavillon était destiné à devenir un restaurant de luxe, mais l’achèvement ayant tardé, le roi, dont l’intérêt s’était estompé, céda en 1910 l’encombrant bâtiment à l’état belge

Afin d’abriter les collections de porcelaines chinoises, il fut restauré en 1995

Comme pour la Tour dite japonaise, c’est l’architecte français Alexandre Marcel qui fut le maître d’œuvre de l’ensemble

Ces édifices n’ont d’asiatique que leur aspect extérieur, grâce à des revêtements décoratifs exécutés en Chine

Pour donner un cachet d’authenticité aux édifices l’architecte fit venir des éléments ornementaux de Shanghai, boiseries polychromes pour le kiosque et pour le bâtiment principal

Les quatre colonnes de la façade principale ont été commandées et fabriquées aussi à Shanghai

Les bois sculptés et dorés n’interviennent à profusion que comme simple habillage des murs construits en brique

Le but recherché était de réaliser une fusion entre l’Occident et l’Asie, originalité et utopie européennes

Ces constructions témoignent du goût pour un certain orientalisme fin de siècle taxé aujourd’hui de décadent et de déliquescent

Le goût immodéré pour une Chine fantasmée car lointaine

Le mélange des styles, chinoiseries et Art Nouveau reste fort surprenant

La surabondance des détails étant le trait commun de ce bâtiment, elle donne à l’ensemble une certaine cohérence même si c’est dans l’outrance et la démesure !

Les boiseries polychromes ornant les façades ne sont pas d’un style précis mais un mélange de divers styles chinois

L’architecte a cherché à masquer la brique par du bois mais aussi par des carreaux en pâte de verre et des médaillons en grès…

…Ornements européens interprétant très librement des modèles chinois

L’ensemble des bâtiments possède un côté « kitsch » incontestable…question d’époque et de goût…

Pour finir avec un peu de légèreté, des lanternes anciennes décorant le coin coffee-shop du musée

Pas d’images des porcelaines chinoises pour cause de fermeture des salles …un peu trop tôt !

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